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L'Irlande avec FujiFilm & Sigma X-mount

Christian Cuennet

Joël Fischer, Ambassador Sigma Switzerland, nous partage son voyage en Irlande avec son Fuji XT-3 et les Sigma X-mount 16, 30 & 56mm/1.4 ainsi que le petit maousse costaud DC DN 18-50mm/2.8.


Lorsque l’on pense à l’Irlande, les premières images qui nous viennent en tête sont souvent teintées de vert, ornées d’un petit bonhomme au grand chapeau, ou de pubs réconfortants. Et à part le Leprechaun, pour lequel je m’étais fait une raison, j’avais l’ambition de photographier ces magnifiques paysages et l’ambiance locale durant les quelques jours passés dans cet incroyable (et humide) pays qu’est l’Irlande.

Et lorsque Christian, le big boss de chez SIGMA Romandie m’a proposé de tester les nouveaux objectifs SIGMA adaptés pour les appareils Fuji lors de ce voyage, je n’ai pas réfléchi longtemps… Il faut dire que je me réjouissais de pouvoir tester ces nouvelles montures Fuji sur mon petit X-T3, qui me suis partout depuis plusieurs années.


Dans mes bagages, les 18-50mm f2.8, 16mm f1.4, 30mm f1.4 et le 56mm f1.4, tous issus de la série SIGMA Contemporary. Je vous l’avoue tout de suite, je ne suis pas un testeur de matos scientifique. Je suis un aficionados de SIGMA, que j’apprécie pour sa qualité de conception et son rapport qualité-prix imbattable, je suis fier d’être un de leurs ambassadeurs, mais loin de moi les grands tests savants. Je travaille au feeling et au résultat (même si ces tests sont bien entendu très intéressants pour n’importe quel photographe intéressé !).


Je n’en étais pas à mon premier voyage dans ce magnifique pays, mais je n’étais jamais allé au Connemara (ouest), ayant préféré jusque-là une approche plutôt documentaire et citadine, travaillant notamment sur les fameux troubles nord-irlandais. Nous avions réservé principalement des petites maisons isolées dans la campagne humide et froide de l’ouest de l’Irlande. Cette période est froide et difficile dans ce petit coin de paradis naturel, les températures ne sont pas aussi basses que dans ma Suisse natale, mais le vent venant de l’océan Atlantique rafraîchit tout terriblement et le feu dans la cheminée reste bien salvateur au quotidien, du réveil au coucher. La cheminée était d’ailleurs un critère lors des réservations !

Les lumières hivernales d’Irlande sont terriblement belles et les journées sont courtes. Il faut passablement travailler en conditions de basses lumières et l’adaptation est constante.


Sur place, je m’aperçu d’emblée que le résultat est souvent au rendez-vous avec ces optiques, notamment grâce à leur belle ouverture, et même si les occasions de prises de vue sont forcément moins fréquentes au vu de la durée de lumière, l’utilisation de ces quatre objectifs ne m’a à aucun moment causé de problème, au contraire ! Au fond d’un sombre pub, par exemple, une bière à la main, le 56mm a été fantastique et le rendu est très bon, à l’exception d’un petit ralentissement de l’autofocus, probablement dû à un retard sur la mise à jour.

Au quotidien, tous ces objectifs sont pratiques car légers et peu encombrants. Même le 16mm, assez long pour une largeur focale aussi grande, il faut l’avouer, ne pose aucun problème dans la pratique grâce à son poids plume.


Les longues balades sous la pluie ou le grésille n’ont pas modifié le fonctionnement du matériel d’une quelques manière que ce soit. Il faut dire que pouvoir faire des marches avec un équipement léger est un luxe pour un photographe de nature ! Si l’avancée technologique est très intéressante en divers points — presque tous les photographes le disent — la réduction de l’encombrement et du poids est pour moi une révolution fantastique ! Je travaille habituellement avec un Canon 1DX et mes fidèles SIGMA 500mm f4 et 24mm f1.4 et il faut bien avouer que le 500mm monté sur le 1DX n’est pas le couple le plus léger de la photographie actuelle… Alors travailler avec du matériel léger est extraordinairement agréable !

Durant ce voyage, j’ai passablement utilisé les 16 et 30mm. Ces deux objectifs sont très adaptés à la photo de paysage, il sont souples, compacts et efficaces. Leurs autofocus sont rapides et rien n’a faibli lors des 8 jours de prise de vue. Un point positif côté résultat : la douceur du bokeh, très agréable !

Reste le 18-50, utilisé à de multiples reprises pour sa polyvalence, son utilisation est agréable et efficace, même avec des gants. Son piqué est impressionnant dès la pleine ouverture à toutes les focales même si un petit vignettage est visible en post-production, mais son rapport qualité-prix est réellement excellent !

Me voilà au terme d’un voyage particulièrement magnifique, qui ne m’a pas laissé indifférent. Certes, les paysages hivernaux d’Irlande ne sont pas les prairies verdoyantes estivales des cartes postales, mais la gentillesse des habitants, les ciels incroyables venant du majestueux Atlantique et la chaleur des pubs ont composé mes images, qu’elles soient inscrites sur carte mémoire ou gravées dans ma mémoire.

Et côté matériel, d’une manière générale, tous ces objectifs sont très bons. À tel point que je vais probablement acquérir un 16 ou un 30mm. Si j’étais spécialisé dans le portrait, travaillant avec un APS-C, j’achèterais sans hésiter le 56mm pour ses excellents résultats dans ce domaine, la netteté et la rondeur des tons chairs, impressionnent.



Merci Joël pour ce partage !

Article publié le 3 février 2023

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