35mmF/1.2 DG II | Art ... The best ?
- Christian Cuennet
- 16 sept.
- 2 min de lecture
Notre Ambassador Louis Pasteur a pu tester sur le terrain le nouveau 35mmF/1.2 DG II sur ses Sony, voici son récit ^^

Le 35 mm est une focale que j’affectionne particulièrement en photographie automobile.
Elle offre le juste équilibre pour mettre en valeur un véhicule tout en gardant son environnement présent : ni trop large, ni trop serrée, on compose naturellement avec. J’utilise actuellement le Sigma 35 mm f/1.4 DG DN Art, et j’avais vraiment hâte de tester cette nouvelle version en f/1.2. Jusqu’ici, je n’avais jamais franchi le pas à cause du poids de la première génération, qui dépassait le kilo et me paraissait trop encombrante.
J'ai donc eu la chance de faire un essai de cette nouveauté dans les rues de Neuchâtel, autour d'une Porsche GT3 dans un bleu satin sublime, et enfin avec un Lamborghini Urus en plein Fribourg.
Design et ergonomie : plus léger, plus moderne
En 2019, Sigma lançait le tout premier 35 mm f/1.2 pour hybride, une optique unique mais imposante. Avec cette nouvelle génération, la marque réussit un véritable tour de force : réduire l’encombrement d’environ 30 % sans compromettre la qualité. On passe de 1080 g à seulement 745 g, un gain considérable qui change l’expérience d’utilisation. En main, l’optique garde une vraie présence, mais devient bien plus agréable à transporter au quotidien.
La finition reste exemplaire et fidèle à la philosophie Art : bague d’ouverture crantée (avec ou sans déclic), bouton de verrouillage, bouton AFL personnalisable, et une tropicalisation efficace contre poussière et éclaboussures. Testée lors d’un shooting du Lamborghini Urus sous la pluie à Fribourg, l’optique n’a montré aucun signe de faiblesse.
Performances optiques : la signature Art sublimée
Ce nouveau 35 mm f/1.2 conserve l’ADN de la gamme Art, mais va plus loin encore.
L’ouverture extrême permet un rendu spectaculaire : un flou d’arrière-plan velouté, magnifié par un diaphragme à 11 lamelles, avec un bokeh doux et immersif. La distorsion reste très contenue, le vignettage à pleine ouverture est léger et facilement corrigible, et aucune aberration chromatique gênante n’est à signaler.
La distance minimale de mise au point de 28 cm offre des possibilités créatives intéressantes, notamment pour des plans rapprochés. La clarté et le piqué sont impressionnants, parfaitement adaptées aux boîtiers les plus exigeants du marché.

Autofocus : rapide et fiable
En photo, l’autofocus se montre rapide, précis et silencieux. Même à f/1.2, la mise au point est nette et régulière, sans hésitation.
En résumé
Le Sigma 35 mm f/1.2 DG Art II réussit à concilier ce qui semblait impossible : offrir une ouverture extrême tout en gagnant en maniabilité. Plus compact et plus léger que son prédécesseur, il conserve une qualité optique exceptionnelle avec un fort piqué dès la pleine ouverture et un bokeh ultra beurré, un autofocus précis et performant, ainsi qu'une ergonomie moderne.
Une optique haut de gamme, polyvalente et séduisante, qui trouvera facilement sa place dans le sac de tout photographe passionné de 35 mm.




Louis Pasteur, septembre 2025




























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